Liberia News

Tard une nuit, la petite Émeraude, âgée de quatre ans, fille d’Irene Mabande, 44 ans, a fait une grave crise d’asthme chez elle, à Tubmanburg, la capitale du comté de Bomi, au nord-ouest du Libéria. « Elle avait du mal à respirer de manière autonome », se souvient Irene. « L’hôpital ne disposait pas de nébuliseur pour les patients asthmatiques et la mettre sous oxygène était donc la seule option pour lui sauver la vie. »

En 2014, en seulement trois mois, Randall Varney a perdu neuf membres de sa famille, dont ses parents et ses sept frères et sœurs, à cause d’Ebola. Lui aussi a contracté le virus, il en est guéri. Après avoir appris qu’il pouvait encore transmettre le virus par voie sexuelle, 90 jours après sa sortie de l’hôpital, il a décidé de faire tout ce qui était en son pouvoir pour assurer la sécurité de sa femme.

À la fin de 2022, le taux de vaccination contre la COVID-19 au Libéria était parmi les trois plus élevés en Afrique, à 81 %. Au plus fort de la pandémie, le pays avait également introduit deux nouveaux vaccins, immunisant ainsi plus de 1,8 million d’enfants contre la poliomyélite et près de 400 000 enfants contre la typhoïde.

Alors que le Libéria faisait face à une augmentation du nombre de cas de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) en 2022, les tests de diagnostic rapide effectués sur toutes les personnes vivant dans un rayon de 100 mètres des cas nouvellement confirmés ont permis de briser les chaînes de transmission et ont considérablement stimulé l’adoption des vaccins anti-COVID-19.

Béatrice Banya, du Comté de Bong, au Libéria, savait que quelque chose n’allait pas. Depuis plus de deux ans, cette femme de 34 ans et mère de deux enfants, avait remarqué un changement lorsqu’elle urinait.